Mark Roberts, né le 12 décembre 1964 à Liverpool, est reconnu comme le streaker le plus prolifique au monde. Depuis son premier exploit en 1993 lors d’un tournoi de rugby à Hong Kong, il a réalisé plus de 580 streaks dans 23 pays, transformant cette pratique en une forme d’art provocateur et humoristique.
Les débuts d’une carrière atypique
L’aventure de Roberts commence sur un pari dans un bar, après avoir vu une femme courir nue sur le terrain lors d’un match. Le lendemain, il se lance à son tour, déclenchant les rires et les applaudissements de 65 000 spectateurs. Cette expérience euphorisante marque le début d’une passion dévorante pour le streaking.
Des apparitions mémorables
- Super Bowl XXXVIII (2004) : Déguisé en arbitre, il s’élance sur le terrain, se déshabille pour révéler un string, et exécute une danse avant d’être plaqué par un joueur des Patriots.
- Finale de la Coupe UEFA (2003) : Il pénètre sur le terrain avec « GoldenPalaceCasino.com » peint sur le dos, dans le cadre d’un contrat publicitaire.
- Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang (2018) : Il surgit sur la patinoire vêtu d’un tutu rose et d’un slip, avec « Peace + Love » inscrit sur la poitrine.
Roberts a également fait des apparitions lors de Wimbledon, du Tour de France, de la Ryder Cup, et même au musée Tate Britain lors de la remise du Turner Prize.
Une philosophie du streaking
Pour Roberts, le streaking est une performance artistique destinée à faire rire et à défier l’autorité. Il suit des règles strictes : ne jamais interrompre le jeu, respecter les athlètes, et toujours viser à divertir. Malgré plus de 580 streaks, il n’a été arrêté que 25 fois, souvent relâché après quelques heures.